Mes Priorités

Mes 10 priorités pour restaurer la Nation haytienne

  1. Reconstruire l’homme haytien dans ses fondements moraux
    Le relèvement d’Hayti commence par l’âme de ses fils. Sans honneur, sans discipline, sans foi, il n’y a pas de nation. Il faut former un homme vertical, enraciné, courageux.
  1. Rétablir l’autorité de l’État et l’ordre républicain
    L’État ne doit pas quémander, il doit commander. L’autorité ne se partage pas avec les gangs, les ONG ni les puissances étrangères. L’ordre est la condition de la liberté.
  1. Refonder l’école haytienne sur la tradition, le mérite et la patrie
    Assez d’une éducation qui forme des dépendants et des rêveurs. L’école doit transmettre l’histoire, la langue, la rigueur, l’obéissance, l’identité, et l’amour de la patrie.
  1. Restaurer la souveraineté économique par la terre, le travail et la production
    Une nation qui ne produit pas est une nation soumise. L’agriculture, l’industrie locale et la protection du marché sont des devoirs sacrés.
  1. Imposer une justice forte, rapide et patriote
    La justice ne doit pas servir les puissants, mais protéger la nation. Pas de tolérance pour la corruption, les traîtres, les déserteurs ni les ennemis de la souveraineté.
  1. Protéger et exalter notre culture, notre langue, notre mémoire
    Le créole, l’histoire de 1804, les symboles de Dessalines doivent être sacrés. Hayti doit redevenir fière d’elle-même, ou elle disparaîtra.
  1. Sécuriser le territoire et défendre la nation
    La sécurité est une mission d’État, pas d’ONG. Chaque mètre carré de la terre haytienne doit être défendu. L’armée et la police doivent être restaurées, respectées, redoutées.
  1. Nettoyer l’appareil d’État et restaurer l’éthique publique
    Les postes publics sont un honneur, non un butin. Le devoir précède le privilège. Les traîtres à la nation doivent être exclus à vie.
  1. Réunifier le peuple haytien autour d’un idéal commun
    Ni gauche, ni droite, ni bourgeois, ni populaire : une seule patrie, un seul peuple, un seul destin. L’unité nationale est plus forte que les partis.
  1. Construire puis intégrer la diaspora comme force de puissance haytienne
    Nos frères et sœurs de l’extérieur ne sont pas des touristes. Ce sont des soldats en exil, des cœurs haytiens battant hors de la terre natale. Mais pour qu’ils deviennent pleinement ambassadeurs, bâtisseurs et piliers de la renaissance nationale, il faut d’abord les reconstruire, les reconnecter à leur histoire, à leur langue, à leur mission. Une diaspora ne se décrète pas, elle se bâtit, elle se forme, elle se politise. Une diaspora consciente est une armée intellectuelle, économique et affective au service de la patrie. Construisons donc cette diaspora dans la vérité, l’unité et la fierté, pour ensuite l’intégrer comme force stratégique dans le projet de refondation d’Hayti.

Pierre-Erick Bruny